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Spitcomm2: 03/01/2007 - 04/01/2007

23 mars 2007

Drop Acid Not Bomb


Drop acid not bomb
This world’s a bullet in u’re head
Turns u in an empty hollow
So hard to swallow…
Prime time TV makes u love shot deads

Drop acid not bomb
It’s ecstasy when i lay down
Drop acid not bomb

Each morning, waiting for news
Each morning waiting for clues
Freedom fighters against god lovers
They don’t give a shit ‘bout our soul
I do prefer veiled heroin in Kaboul

Drop acid not bomb
It’s ecstasy when i lay down
Drop acid not bomb

Murders in the name of freedom
Pandemic victims of Human being
I closed the shutters, watching the world as a black box
Thought that was a hoax
Using my words as a gun…

22 mars 2007

Plouf, Plouf !


Plouf, Plouf… Un petit cochon pendu au plafond, tirez lui la queue, il pondra des œufs, tirez lui plus fort il pondra de l’or….
J’ai toujours pensé que l’enfance était le meilleur des refuges, un rempart au Monde des adultes, l’innocence face à la violence, la naïveté face à la réalité… Les premiers émois, les premières fois, le sucre, les conneries, l’amour de sa mère… Quelle ivresse que d’y faire un tour de temps à autre, quand tout fout le camp, fermer les yeux et revoir sa fiancée de maternelle, fermer les yeux et sentir l’odeur de la craie, fermer les yeux et se dire « même pas cap’ »… Chiche ! Tu te souviens la traversée du pont de la Nonette, vous vous souvenez du jardin, Pépère et Mémére, Castille… La glissade, fumer de la liane… Faire du ski dans la descente devant la maison… Dans l’Oise, quel luxe ! Même pas cap’ j’te dis… De faire gueuler les voisins en montant sur leur toit... Cap’, ouais chuis cap’… Et puis cap de quoi au fond ?
Hé Fred ! Tu sors ? …. Jean mi tu fais l’éclaireur ? Alison arrête de sucer tes doigts et ton oreiller est degueu ! À la vie à la mort… Croix de bois croix de fer… Seuls ces mots, ces souvenirs auront une résonance en nous pour toujours. Et puis, un jour, la poussière d’or qui devait nous rendre riche n’est qu’une illusion, l’acné, les clops, l’alcool, les femmes… Faire des enfants, essayer de s’emparer de quelques instants de leurs rêves… Adulte ! Et merde…
« Ca ne se-ra-pas-toi… »

21 mars 2007

Spleen


Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits;

Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris;

Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,

Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.

-Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.

Baudelaire, Les fleurs du mal LXXVIII.


Well... c'est pas gai... Mais c'est beau ! Je prefere m'exprimer par l'intermediaire de Baudelaire, mes mots seraient plus durs, et moins coherents. Comme une catatonie non diagnostiquée, une léthargie sentimentale, un vague à l'âme, des bleus ? des coups ? S'endormir, ne pas se reveiller... Idées noires... Un boxeur KO debout sous les yeux de son coach, pret a jeter l'éponge... Ou es tu ? Je te perd, on s'égare.

Merci Franquin...